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Sécurité des patients

14 septembre 2019

 

Principaux faits

  • Les préjudices causés aux patients par des manifestations indésirables sont probablement l’une des 10 principales causes de décès et de handicap dans le monde (1).
  • Les estimations montrent qu’environ un patient sur 10 dans les pays à revenu élevé subit un préjudice tandis qu’il reçoit des soins à l’hôpital (2). Des manifestations indésirables diverses en sont la cause, et 50% d’entre elles sont évitables (3).
  • Chaque année, 134 millions de manifestations indésirables dues à des soins dangereux surviennent dans les hôpitaux des pays à revenu faible ou intermédiaire et contribuent à 2,6 millions de décès (4).
  • D’après une autre étude, les deux tiers environ de la charge mondiale des manifestations indésirables consécutives à des soins dangereux, y compris les années de vie ajustées sur l’incapacité perdues, concernent les pays à revenu faible ou intermédiaire (5).
  • À l’échelle mondiale, quatre patients sur dix subissent des préjudices dans les structures de soins de santé primaires ou de soins ambulatoires. La proportion de préjudices évitables peut atteindre 80%. Les erreurs les plus importantes sont liées au diagnostic, aux prescriptions et à l’utilisation de médicaments (6).
  • Dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 15% des dépenses et des activités des hôpitaux sont attribuables à la prise en charge des problèmes dus aux manifestations indésirables (2).
  • Les investissements destinés à renforcer la sécurité des patients peuvent engendrer des économies substantielles et, surtout, améliorer les résultats pour les patients (2). Par exemple, on peut envisager la participation des patients qui, mise en œuvre dans le cadre d’un dispositif adapté, pourrait entraîner jusqu’à 15% de préjudices en moins (6).

Qu’est-ce que la sécurité des patients?

La sécurité des patients est un domaine des soins de santé qui a émergé avec la complexité croissante des systèmes de santé et la hausse des préjudices causés aux patients au sein des établissements de santé. Il s’agit de prévenir et de réduire les risques, les erreurs et les préjudices causés aux patients dans le cadre de soins de santé. La sécurité des patients repose en premier lieu sur l’amélioration continue, grâce à des enseignements tirés des erreurs et des manifestations indésirables.

La sécurité des patients est essentielle pour fournir des services de santé de base de qualité. Il est clairement admis, en effet, que des services de santé de qualité à l’échelle du monde devraient être efficaces, sûrs et centrés sur la personne. De plus, pour concrétiser les bénéfices de soins de santé de qualité, les services de santé devraient être fournis en temps utile et de manière équitable, intégrée et efficace.

Des politiques claires, des capacités de leadership, des données pour orienter les améliorations de sécurité, des professionnels de santé compétents et la participation réelle des patients à leurs soins sont nécessaires pour parvenir à mettre en œuvre des stratégies en matière de sécurité des patients.

Quelle est l’origine des préjudices causés aux patients?

Un système de santé parvenu à maturité doit tenir compte de la complexité croissante des structures de soins de santé et de la hausse des erreurs humaines en conséquence. Il peut arriver, par exemple, qu’un patient hospitalisé reçoive un mauvais médicament en raison d’une confusion entre deux paquets similaires. Dans une situation de ce type, la prescription est traitée par différents niveaux de soins, en commençant par le médecin du service concerné et jusqu’à l’infirmière qui a administré le mauvais médicament, en passant par le service de pharmacie. Or, si chaque échelon dispose d’un garde-fou, cette erreur peut être rapidement corrigée et évitée. Dans le cas contraire, plusieurs facteurs sous-jacents et plusieurs défaillances systémiques peuvent conduire à une erreur: l’absence de procédures standard en ce qui concerne le stockage de médicaments semblables, une communication insuffisante entre les personnes concernées, ainsi que le manque de vérification avant l’administration du médicament, d’une part, et de participation du patient à ses propres soins, d’autre part. Habituellement, l’agent de santé qui a commis l’erreur (erreur active) est considéré comme responsable de l’incident et peut être sanctionné. Malheureusement, les facteurs systémiques décrits ci-dessus et qui conduisent à une erreur (erreurs latentes) ne sont alors pas pris en compte. C’est lorsque plusieurs erreurs latentes se produisent qu’un patient est susceptible de subir une erreur active.

On ne peut pas attendre d’un être humain travaillant dans un environnement complexe et très stressant qu’il ne commette jamais d’erreur. L’erreur, après tout, est humaine. Ce n’est pas en comptant sur la perfection individuelle qu’il sera possible d’améliorer la sécurité des patients (7). C’est seulement lorsqu’il est dans un environnement exempt de défaillances et dans lequel les systèmes, les tâches et les processus ont été bien conçus qu’un être humain ne se trompera pas (8). Par conséquent, c’est en agissant au niveau du système qui créé les conditions pour qu’une erreur se produise que l’on commence à viser des améliorations. Ces améliorations ne se concrétiseront que dans le cadre d’un environnement ouvert et transparent, où règne une culture mise en pratique par la majorité des personnes concernées et qui met l’accent sur des principes, des valeurs et des attitudes propres à garantir la sécurité (9).

Charge des préjudices causés aux patients

Chaque année, des millions de patients sont victimes de traumatismes ou décèdent en raison de soins dangereux ou de mauvaise qualité. De nombreuses pratiques médicales et de nombreux risques associés aux soins de santé posent désormais des problèmes en termes de sécurité des patients et accentuent considérablement les conséquences des soins dangereux. On trouvera ci-dessous quelques exemples de situations-types particulièrement préoccupantes.

Les erreurs médicamenteuses sont l’une des principales causes de lésion et de préjudice évitable dans les systèmes de santé: à l’échelle mondiale, on estime à US $42 milliards par an le coût associé aux erreurs médicamenteuses (10).

Les infections associées aux soins de santé concernent 7% des patients hospitalisés dans les pays à revenu élevé, et 10% dans les pays à revenu faible et intermédiaire (11).

Jusqu’à 25% des patients souffrent de complications à la suite de soins chirurgicaux dangereux. Chaque année, près de sept millions de patients sont victimes de complications opératoires graves, dont un million décèdent pendant ou immédiatement après l’intervention  (12).

Les injections à risque pratiquées dans le cadre de soins de santé peuvent être à l’origine de la transmission d’infections, dont celle à VIH et les hépatites B et C, et elles constituent directement un danger pour les patients et les agents de santé. On estime qu’elles sont responsables, chaque année dans le monde, de la perte de 9,2 millions d’années de vie ajustées sur l’incapacité  (5).

Des erreurs de diagnostic surviennent pour environ 5% des adultes recevant des soins ambulatoires; plus de la moitié de ces erreurs peuvent entraîner de graves préjudices. La plupart des gens seront victimes d’une erreur de diagnostic au cours de leur vie  (13). 

Les transfusions dangereuses exposent les patients à des risques de réactions transfusionnelles indésirables et à la transmission d’infections (14). Il ressort des données d’un groupe de 21 pays relatives aux réactions transfusionnelles indésirables que l’incidence moyenne des réactions graves est de 8,7 pour 100 000 composants sanguins distribués (15).

Les erreurs radiologiques englobent les cas de surexposition aux rayonnements ionisants et les erreurs d’identification du patient ou du site à irradier (16). Un examen des données publiées depuis 30 ans sur la sécurité de la radiothérapie montre que l’incidence globale des erreurs est de 15 pour 10 000 traitements (17). 

L’état septique est rarement diagnostiqué assez tôt pour sauver la vie du patient. Comme les infections à l’origine d’un état septique sont souvent résistantes aux antibiotiques, elles peuvent entraîner rapidement une dégradation de l’état du sujet. On estime que, chaque année, 31 millions de personnes dans le monde présentent un état septique et que plus de cinq millions en meurent (18). 

La thromboembolie veineuse est l’un des événements indésirables les plus courants et les plus facilement évitables; elle est à l’origine d’un tiers des complications attribuées à l’hospitalisation. Selon les estimations, il y a, chaque année, 3,9 millions de cas de thromboembolie veineuse dans les pays à revenu élevé et 6 millions de cas dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (19).

La sécurité des patients, un élément essentiel pour la couverture sanitaire universelle

La sécurité des patients dans le cadre de soins de qualité est nécessaire pour renforcer les systèmes de santé et progresser vers la couverture sanitaire universelle (CSU) réelle et, partant, vers l’objectif 3 de développement durable (ODD): permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge (7).

La cible 3.8 des ODD porte sur la mise en œuvre de la CSU « comprenant une protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un coût abordable ». Pour y parvenir, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’appuie sur le principe de couverture effective: la CSU doit être perçue comme une approche pour parvenir à un meilleur niveau de santé et pour garantir que les patients aient accès à des services de qualité en toute sécurité (20). 

Il faut également reconnaître le rôle de la sécurité des patients pour réduire les coûts liés aux préjudices causés aux patients ainsi que pour améliorer l’efficacité des systèmes de santé. Des services de santé sûrs permettront de rassurer les patients et de restaurer la confiance des communautés dans leurs systèmes de santé (21). 

L’action de l’OMS

La résolution WHA72.6 sur la sécurité des patients 

Reconnaissant que la sécurité des patients est une priorité pour la santé dans le monde, l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution instaurant une Journée mondiale de la sécurité des patients. Cette journée sera célébrée le 17 septembre de chaque année. 

1. La sécurité des patients: une priorité pour la santé dans le monde

Résolution WHA72.6 (Action mondiale pour la sécurité des patients)

Cette journée est destinée à sensibiliser l’opinion à la sécurité des patients, à l’amener à collaborer, à renforcer la compréhension au niveau mondial et à œuvrer en faveur de la solidarité et de l’action à l’échelle mondiale.

 

Principaux domaines d’action stratégique

L’unité Sécurité des patients et gestion des risques de l’OMS a contribué considérablement à mettre en avant et à définir les actions relatives à la sécurité des patients dans le monde, grâce à des améliorations dans les principaux domaines stratégiques suivants:

  • Jouer un rôle de chef de file à l’échelle mondiale et favoriser la collaboration entre les États Membres et les parties prenantes concernées
  • Définir des priorités pour l’action à l’échelle mondiale
  • Élaborer des lignes directrices et des outils
  • Fournir une assistance technique et renforcer les capacités des États Membres
  • Encourager la participation des patients et des familles pour parvenir à des soins de santé plus sûrs
  • Suivre les améliorations en matière de sécurité des patients
  • Mener des recherches sur cette question

En agissant dans ces principaux domaines, l’OMS entend renforcer durablement la sécurité des patients, et partant, améliorer l’expérience que les patients ont des services de santé, réduire les risques et les préjudices causés aux patients et renforcer les résultats en matière de santé tout en réduisant les coûts.

Les initiatives de l’OMS à ce jour

Les activités de l’OMS pour la sécurité des patients ont débuté avec la création de l’Alliance mondiale pour la sécurité des patients, en 2004, et ont évolué avec le temps. L’OMS a facilité les améliorations de la sécurité des soins de santé au sein des États Membres grâce au principe de Défi mondial de la sécurité des patients. Chaque défi portait sur un risque majeur pour la sécurité des patients:

  1. Le Défi lancé en 2005 avait pour thème « Un soin propre est un soin plus sûr ». Il visait à réduire les infections associées aux soins de santé, principalement en améliorant l’hygiène des mains.
  2. Le mot d’ordre du Défi lancé en 2008 était « Une chirurgie plus sûre pour épargner des vies ». Il s’agissait de réduire les risques associés à la chirurgie.
  3. Le Défi lancé en 2017 avait pour thème « Les médicaments sans les méfaits » et visait à réduire de 50% en cinq ans le niveau des préjudices graves et évitables liés aux médicaments, à l’échelle mondiale.

L’OMS a également joué un rôle de conseil stratégique et de chef de file à l’intention des pays lors des sommets ministériels mondiaux annuels sur la sécurité des patients, qui cherchent à plaider en faveur de la sécurité des patients auprès des dirigeants politiques grâce à l’appui des ministres de la santé, de délégués de haut niveau, de spécialistes et de représentants des organisations internationales.

L’OMS a joué un rôle important en publiant des guides techniques et des ressources telles que l’édition multiprofessionnelle du guide pédagogique pour la sécurité des patients, la liste de contrôle pour la sécurité de l’accouchement, les Solutions pour la sécurité des patients, ainsi que « 5 Moments for medication safety », un outil disponible sur papier et par le biais d’une application et qui est destiné à encourager la participation des patients dans le cadre du Défi « Les médicaments sans les méfaits ». 

Afin de promouvoir la solidarité à l’échelle mondiale, l’OMS a également encouragé la création d’initiatives de réseautage et de collaboration, à l’instar du Réseau mondial pour la sécurité des patients et de la Global Patient Safety Collaborative. Consciente du rôle que peut jouer la participation active des patients en vue d’améliorer la gouvernance, les politiques, le système de santé, ainsi que leurs propres soins, l’Organisation a de plus créé le programme Les patients pour la sécurité des patients afin de stimuler leur participation et celle de leur famille.


 

Références bibliographiques

1. Jha AK. Presentation at the “Patient Safety – A Grand Challenge for Healthcare Professionals and Policymakers Alike” a Roundtable at the Grand Challenges Meeting of the Bill & Melinda Gates Foundation, 18 October 2018  (https://globalhealth.harvard.edu/qualitypowerpoint, consulté le 23 juillet 2019).

2. Slawomirski L, Auraaen A, Klazinga N. The economics of patient safety: strengthening a value-based approach to reducing patient harm at national level. Paris: OECD; 2017 (http://www.oecd.org/els/health-systems/The-economics-of-patient-safety-March-2017.pdf, consulté le 26 juillet 2019). 

3. de Vries EN, Ramrattan MA, Smorenburg SM, Gouma DJ, Boermeester MA. The incidence and nature of in-hospital adverse events: a systematic review. Qual Saf Health Care. 2008;17(3):216–23. http://doi.org/10.1136/qshc.2007.023622 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18519629

4. National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine. Crossing the global quality chasm: Improving health care worldwide. Washington (DC): The National Academies Press; 2018 (https://www.nap.edu/catalog/25152/crossing-the-global-quality-chasm-improving-health-care-worldwide, consulté le 26 juillet 2019). 

5. Jha AK, Larizgoitia I, Audera-Lopez C, Prasopa-Plaizier N, Waters H, W Bates D. The global burden of unsafe medical care: analytic modelling of observational studies. BMJ Qual Saf Published Online First: 18 September 2013. https://doi.org/10.1136/bmjqs-2012-001748 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24048616 

6. Slawomirski L, Auraaen A, Klazinga N. The Economics of Patient Safety in Primary and Ambulatory Care: Flying blind. Paris: OECD; 2018 (http://www.oecd.org/health/health-systems/The-Economics-of-Patient-Safety-in-Primary-and-Ambulatory-Care-April2018.pdf, consulté le 23 juillet 2019).

7. Systems Approach. In: Patient Safety Network [website]. Rockville (MD): Agency for Healthcare Research and Quality; 2019 (https://psnet.ahrq.gov/primers/primer/21, consulté le 23 juillet 2019). 

8. Leape L. Testimony before the President’s Advisory Commission on Consumer Production and Quality in the Health Care Industry, November 19, 1997.

9. Workplace Health and Safety Queensland. Understanding safety culture. Brisbane: The State of Queensland; 2013 (https://www.worksafe.qld.gov.au/__data/assets/pdf_file/0004/82705/understanding-safety-culture.pdf, consulté le 26 juillet 2019).

10. Aitken M, Gorokhovich L. Advancing the Responsible Use of Medicines: Applying Levers for Change. Parsippany (NJ): IMS Institute for Healthcare Informatics; 2012 (https://ssrn.com/abstract=2222541, consulté le 26 juillet 2019).

11. Report on the burden of endemic health care-associated infection worldwide. Geneva: World Health Organization; 2011 (http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/80135/9789241501507_eng.pdf?sequence=1, consulté le 26 juillet 2019).

12. WHO guidelines for safe surgery 2009: safe surgery saves lives. Geneva: World Health Organization; 2009 (http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44185/9789241598552_eng.pdf?sequence=1, consulté le 26 juillet 2019).

13. Singh H, Meyer AN, Thomas EJ. The frequency of diagnostic errors in outpatient care: estimations from three large observational studies involving US adult populations. BMJ Qual Saf. 2014;23(9):727–31. https://doi.org/10.1136/bmjqs-2013-002627 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24742777

14. Processus clinique de la transfusion et sécurité des patients : aide-mémoire à l’intention des autorités nationales de santé et des directions des hôpitaux. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2010 (http://www.who.int/bloodsafety/clinical_use/who_eht_10_05_fr.pdf?ua=1, consulté le 26 juillet 2019).

15. Janssen MP, Rautmann G. The collection, testing and use of blood and blood components in Europe. Strasbourg: European Directorate for the Quality of Medicines and HealthCare (EDQM) of the Council of Europe; 2014 (https://www.edqm.eu/sites/default/files/report-blood-and-blood-components-2014.pdf, consulté le 26 juillet 2019).

16. Boadu M, Rehani MM. Unintended exposure in radiotherapy: identification of prominent causes. Radiother Oncol. 2009; 93(3):609–17. https://doi.org/10.1016/j.radonc.2009.08.044 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19783058

17. Shafiq J, Barton M, Noble D, Lemer C, Donaldson LJ. An international review of patient safety measures in radiotherapy practice. Radiother Oncol. 2009;92:15-21 https://doi.org/10.1016/j.radonc.2009.03.007

18. Fleischmann C, Scherag A, Adhikari NK, et al. Assessment of Global Incidence and Mortality of Hospital-treated Sepsis. Current Estimates and Limitations. Am J Respir Crit Care Med 2016; 193(3): 259-72. https://doi.org/10.1164/rccm.201504-0781OC https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26414292

19. Raskob E, Angchaisuksiri P, Blanco N, Buller H, Gallus A, Hunt B, et al. Thrombosis: A major contributor to global disease burden. 19. Thrombosis Research. 2014; 134(5): 931–938 (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0049384814004502, consulté le 23 juillet 2019.).

20. Projet de budget programme 2020-2021. Soixante-Douzième Assemblée mondiale de la Santé, point 11.1 de l’ordre du jour provisoire. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2019 (http://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA72/A72_4-fr.pdf, consulté le 23 juillet 2019).

21. Sécurité des patients. Action mondiale pour la sécurité des patients. Rapport du Directeur général. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2019 (https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA72/A72_26-fr.pdf, consulté le 23 juillet 2019).