Équipe de direction du Siège de l’OMS
De 2005 à 2010, elle a fait de l’ECDC un centre d’excellence respecté sur le plan international dans le domaine de la lutte contre les maladies infectieuses.
Avant de travailler pour les Nations Unies, le Dr Schwartländer a été Directeur du programme national de lutte contre le sida en Allemagne et Directeur de la Division Épidémiologie des maladies infectieuses
à l’Institut Robert Koch à Berlin, qui est le laboratoire central de recherche et de référence du Ministère fédéral allemand de la santé dans les domaines de la biomédecine et des
maladies infectieuses. Le Dr Schwartländer a publié de nombreux articles dans des revues et ouvrages scientifiques et il a enseigné l’épidémiologie appliquée à Berlin. Docteur en
médecine, il est titulaire d’un doctorat en épidémiologie médicale. Il a suivi ses études universitaires et professionnelles en Allemagne et aux Centers for Disease Control and Prevention aux États‑Unis
d’Amérique.
En tant que Ministre de la santé publique, elle a participé à l’intervention du Royaume‑Uni contre la flambée de maladie à virus Ebola de 2014‑2015 et a représenté le Gouvernement britannique aux Assemblées mondiales de la Santé. Durant son mandat de parlementaire, elle a contribué de manière décisive à promouvoir les questions de santé, notamment à fonder le premier groupe parlementaire multipartite sur les mutilations sexuelles féminines en 2011 et à faire avancer la législation britannique sur le conditionnement neutre du tabac. Avant d’être députée, elle a travaillé dans le secteur privé pour le Partenariat John Lewis. Mme Ellison est titulaire d’un diplôme de politique, philosophie et économie de l’Université d’Oxford.
Le Dr Ryan est entré à l’OMS en 1996, dans l’unité nouvellement créée pour faire face à la menace des maladies émergentes et épidémiques. Il a travaillé dans des pays touchés par des conflits et dirigé de nombreuses ripostes à des épidémies à fort impact. Il est l’un des membres fondateurs du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN), qui a facilité la riposte à des centaines de flambées épidémiques dans le monde. Il a exercé les fonctions de Coordonnateur de la riposte aux épidémies (2000‑2003), de Coordonnateur opérationnel de la riposte de l’OMS à la flambée de SRAS (2003) et de Directeur du Département de l’OMS Alerte et action au niveau mondial (2005‑2011).
Il a été Conseiller principal pour l’éradication de la poliomyélite au sein de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite de 2013 à 2017, intervenant à ce titre dans des pays du Moyen‑Orient.
Il a fait ses études de médecine à l’Université nationale d’Irlande, à Galway, obtenu un master de santé publique au University College Dublin, s’est spécialisé dans la lutte contre les maladies transmissibles à la Health Protection Agency à Londres et a suivi le Programme européen de formation en épidémiologie d’intervention.
La Dre Samira est revenue travailler à l’OMS en 2018 comme Directrice du Groupe Métrologie, systèmes de mesure et évaluation et a dirigé la collaboration entre l’ensemble de l’Organisation
et de nombreux partenaires pour mettre au point le cadre d’impact accompagnant le treizième programme général de travail de l’OMS et les grandes étapes du plan d’action mondial pour les ODD avec les partenaires
des Nations Unies.
Avant de revenir à l’OMS, elle a travaillé aux Centers for Disease Control and Prevention des États‑Unis d’Amérique pendant plus de 20 ans, où elle a élaboré des programmes mondiaux dans les
domaines de la lutte antitabac et de la lutte contre les maladies non transmissibles, de la salubrité de l’environnement et des traumatismes. Elle est reconnue pour avoir dirigé l’instauration d’un système de
surveillance fiable et pérenne pour la lutte antitabac dans 180 pays faisant appel à des technologies innovantes pour surveiller l’état de santé et recueillir des données épidémiologiques et économiques
sur lesquelles fonder les interventions stratégiques, et pour avoir lancé une initiative mondiale visant à réduire le nombre d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux, s’appuyant chaque
fois sur des réseaux et des partenariats mondiaux.
Elle a contribué à plus de 100 publications, manuscrits, chapitres d’ouvrages, rapports et documents d’orientation sur l’épidémiologie, la surveillance, les politiques à mener et les programmes. La Dre Asma a obtenu un diplôme de médecine dentaire à l’Université de Bangalore (Inde) et un master de santé publique au University College London (Royaume‑Uni). Avant d’entrer aux CDC en 1997, elle a travaillé pour le programme OMS consacré à l’abus de substances psychoactives.
Avant d’être nommée à l’OMS, elle a été Directrice exécutive chargée de la lutte anti-infectieuse au Ministère de la garde nationale pendant 10 ans et avant cela, elle a été épidémiologiste hospitalière pendant 10 ans. Elle a également dirigé la création du département de recherche sur les maladies infectieuses au Centre international de recherche du roi Abdallah à l’Université du roi Saoud pour les sciences médicales, à Riyad (Arabie saoudite). La Professeure Balkhy dirige le centre collaborateur de l’OMS pour la lutte contre l’infection et la résistance aux antimicrobiens ainsi que le centre de lutte anti-infectieuse du Conseil de coopération du Golfe. Elle est Rédactrice en chef de la revue Journal of Infection and Public Health et a publié plus de 200 articles dans des revues à comité de lecture.
La Professeure Balkhy est membre de l’Unité de l’OMS Lutte contre l’infection et a siégé à de nombreux comités de l’OMS, parmi lesquels le Groupe consultatif sur la surveillance intégrée de la résistance aux antimicrobiens (AGISAR), le Groupe consultatif stratégique et technique sur la résistance aux antimicrobiens (STAG-AMR), le Comité d’examen du Règlement sanitaire international et le comité Résistance aux antimicrobiens du Groupe de coordination interinstitutions créé récemment.
Ses multiples responsabilités lui ont permis d’acquérir les compétences spécialisées nécessaires pour administrer et diriger à la fois des équipes de prévention de l’infection et des équipes de chercheurs dans les domaines de la résistance aux antimicrobiens et du MERS-CoV. Son institution lui a décerné deux distinctions pour son rôle moteur dans son domaine de recherche. Dernièrement, elle est devenue membre honoraire de la Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ESCMID).
Sa participation à la diplomatie de la santé remonte à son mandat à Genève, au cours duquel elle a pris part à la transition précédant l’entrée en fonctions de la Dre Gro Harlem Brundtland au poste de Directeur général de l’OMS. Elle a aussi beaucoup œuvré en faveur du Règlement sanitaire international, de la préparation et de la riposte aux situations d’urgence. Par ailleurs, elle a coordonné les positions de l’Union européenne lors des négociations sur la Convention‑cadre pour la lutte antitabac. Mme Boccoz a une formation de diplomate et est ancienne élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration.
Le Dr Fall a représenté l’OMS au Mali au moment de la crise politique et humanitaire, quand l’OMS avait besoin de responsables solides et hautement compétents pour faire face à des urgences complexes. Avant d’exercer cette fonction, le Dr Fall était Conseiller régional au Bureau régional OMS de l’Afrique, chargé de la planification stratégique du programme de lutte contre le paludisme, et il a présidé le processus de planification stratégique au niveau mondial au sein du partenariat Faire reculer le paludisme. Il a également coordonné le renforcement des capacités pour que les pays puissent accéder au financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Dr Fall est entré à l’OMS en novembre 2003 comme Coordonnateur des équipes d’appui interpays à la lutte contre le paludisme dans la Région africaine.
Le Dr Fall a également été membre des groupes d’experts qui ont dirigé l’instauration et la mise en œuvre du Partenariat Faire reculer le paludisme, lancé en 1998 par l’OMS, l’UNICEF, le PNUD et la Banque mondiale.
Le Dr Fall est médecin militaire de formation et a plus de 25 ans d’expérience de l’exercice de la médecine et de la santé publique. Docteur en médecine, il a obtenu un master en santé
publique à l’Université de Dakar (UCAD), un doctorat en santé publique délivré conjointement par le Payson Center for International Development de l’Université Tulane aux États-Unis d’Amérique
et par l’UCAD, un master en développement international à l’Université Tulane et un diplôme d’études supérieures en médecine tropicale et en épidémiologie à l’Université
d’Aix-Marseille (France) et à l’Institut de médecine tropicale de l’armée française. Le Dr Fall est également membre de la Faculté de santé publique du Royal College of
Physicians du Royaume-Uni.
Il est l’auteur de nombreuses publications sur les opérations humanitaires et les secours d’urgence, ainsi que sur la réforme de la santé dans les pays en développement ou dont l’économie est en transition.
Dans ce contexte, il a collaboré avec plusieurs organisations multilatérales et avec le Ministère italien des affaires étrangères.
Le Dr Ren Minghui était précédemment Sous‑Directeur général de l’OMS chargé du VIH/sida, de la tuberculose, du paludisme et des maladies tropicales négligées depuis janvier 2016 et poursuit ce travail dans ses nouvelles fonctions de Sous‑Directeur général chargé des maladies transmissibles. Il était auparavant Directeur général chargé de la coopération internationale à la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la République populaire de Chine. Il a près de 30 ans d’expérience en santé publique et s’est d’abord consacré à la politique sanitaire et à la réforme du secteur de la santé au Ministère de la santé chinois, s’intéressant principalement à la recherche sur les systèmes de santé et à la réforme de l’assurance‑maladie.
Son travail a ensuite porté sur la coopération sanitaire internationale, période pendant laquelle il a dirigé plusieurs comités et programmes sanitaires, travaillant en étroite collaboration avec des partenaires
internationaux. Dans le cadre de ce travail, il a supervisé l’élaboration du processus de coopération Chine‑Afrique pour la santé, amorcé la coopération en santé avec les pays du groupe BRICS
et participé à la coopération sanitaire régionale avec l’Association des nations de l’Asie du Sud‑Est (ASEAN), l’Association de coopération économique Asie‑Pacifique (APEC) et les pays du
bassin du Mékong. De plus, il a été Vice‑Président du Conseil exécutif de l’OMS, membre du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA et représentant du Conseil du Fonds mondial de lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Dr Ren est médecin et titulaire d’un doctorat en médecine sociale et santé, et d’un master de santé publique
De 2006 à 2010, elle a été Directrice du Département national MST/sida et hépatite virale au Ministère brésilien de la santé, où elle a mené avec succès des négociations avec des laboratoires pharmaceutiques pour faire baisser le prix des médicaments contre le VIH. Au cours de cette période, elle a également représenté le Ministère brésilien de la santé dans les négociations ayant conduit à la constitution d’Unitaid en 2006, et de son organe directeur, le conseil d’administration, dont elle a été membre jusqu’en 2008. Pédiatre formée au Brésil, elle a obtenu un master de santé publique à l’Université de Londres (Royaume‑Uni).
De 2001 à 2006, il a exercé différentes fonctions au Ministère de la santé et des services sociaux des États‑Unis, dont celle de Secrétaire adjoint chargé de la préparation aux urgences de santé publique. En cette qualité, il a été le conseiller principal du Secrétaire pour les questions liées au bioterrorisme et aux autres urgences de santé publique, et il a coordonné l’élaboration de la position du gouvernement américain sur la révision du Règlement sanitaire international. Il est titulaire de diplômes en droit et en science politique.
Depuis plus de 20 ans au service de l’OMS, M. Thomas a travaillé dans les Régions des Amériques, du Pacifique occidental, de la Méditerranée orientale et de l’Afrique, ainsi qu’au Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC). Ses domaines de compétence sont le budget, les finances, l’administration, l’audit, la gestion des risques, la reddition de comptes, la conformité et la gestion générale. Dans
le cadre de ses fonctions à l’OMS, il a également été amené à gérer les aspects administratifs et sécuritaires des interventions à la suite de catastrophes environnementales, dans
les situations d’urgence et dans les zones dangereuses de troubles civils et de conflits.
M. Thomas a commencé à travailler pour l’OMS au Bureau régional des Amériques dans le domaine du budget et des finances à Washington, D.C. pendant quatre ans et a représenté ce bureau en qualité d’administrateur au Bureau frontalier États‑Unis/Mexique de l’OPS/OMS à El Paso, au Texas, pendant deux ans. De 2001 à 2006, il a occupé le poste d’Administrateur du budget et des finances au CIRC à Lyon (France), puis au Bureau régional du Pacifique occidental à Manille (Philippines).
M. Thomas a exercé les fonctions de Directeur de l’administration à Manille, puis au Bureau régional de la Méditerranée orientale au Caire (Égypte) de 2006 à 2013. Il est entré au service du Bureau régional de l’Afrique à Brazzaville (Congo) en décembre 2013 en tant que Directeur de l’administration.
Avant d’être employé par l’OMS, M. Thomas a travaillé deux ans pour le Programme des Nations Unies pour le développement à New York.
Avant d’exercer ces fonctions, elle a occupé de nombreux postes en rapport avec la santé dans le gouvernement japonais, notamment ceux de Directrice générale du Bureau régional de la santé et des affaires sociales de Hokkaido, de Directrice de la Division Santé et médecine au Ministère de la défense et de Conseillère à la Mission permanente du Japon auprès de l’Office des Nations Unies. Elle est titulaire d’un diplôme de médecine, d’un doctorat en épidémiologie et d’un master en santé publique.
Elle a occupé d’autres postes de haut rang : Directrice générale du Conseil national sud‑africain de lutte contre le sida et Directrice chargée du savoir et de l’appui techniques à la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF). La Dre Simelela a fait de nombreuses communications orales et publié de nombreux articles sur la santé de la femme et elle a contribué à l’élaboration de lignes directrices, notamment sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Avant de travailler à l’OMS comme Conseiller spécial du Directeur général, le Dr Peter Singer, de nationalité canadienne, a cofondé deux organisations d’action sociale innovantes et axées sur les résultats. De 2008 à 2018, il a été Président‑Directeur général de Grands défis Canada. De 1996 à 2006, il a été Président et Directeur de la Financière Sun Life au Joint Centre for Bioethics de l’Université de Toronto. Il a également été Professeur de médecine à l’Université de Toronto et Spécialiste scientifique du Réseau universitaire de santé.
En 2007, le Dr Singer a reçu le Prix de la Fondation Michael Smith pour la recherche en santé le désignant chercheur de l’année dans le domaine de la santé de la population et des services de santé. En 2011, il a été fait Officier de l’Ordre du Canada pour ses contributions à la recherche en santé et à la bioéthique et pour son engagement à améliorer la santé des habitants des pays en développement. Il est membre de la Société royale du Canada, de l’Académie canadienne des sciences de la santé (où il est aussi Secrétaire aux affaires étrangères), de l’Académie nationale de médecine des États‑Unis et de l’Académie des sciences pour le monde en développement (TWAS).
En tant que chercheur, le Dr Singer a publié plus de 300 articles, reçu des subventions à la recherche de plus de US $50 millions et parrainé des centaines d’étudiants. Il a étudié la médecine interne à l’Université de Toronto, l’éthique médicale à l’Univsersité de Chicago, la santé publique à l’Université de Yale et la gestion à la Harvard Business School. Il a œuvré pour la collectivité en tant que Président du conseil d’administration de l’école Branksome Hall, établissement pour filles à vocation internationale.